Le Kenya sous pression du GAFI pour renforcer sa lutte contre le blanchiment d’argent via les crypto-monnaies

Le Groupe d’action financière a demandé au Kenya d’intensifier ses efforts pour poursuivre les activités de blanchiment d’argent. Le département du Trésor national du Kenya a annoncé que le Groupe d’action financière (GAFI) a également demandé au Kenya d’améliorer ses mesures de lutte contre le blanchiment d’argent et le financement du terrorisme.

Dans sa récente mise à jour, le GAFI a placé la Namibie sur sa liste de surveillance tout en retirant l’Ouganda, ce qui indique des changements dans le suivi de la conformité des pays aux normes internationales de lutte contre la criminalité financière.

Le Kenya se retrouve aux côtés de l’Afrique du Sud et du Nigeria sous la surveillance du GAFI, coïncidant avec les initiatives du président William Ruto pour attirer des investissements au Kenya. Cette évolution pourrait augmenter le coût du financement étranger du Kenya et avoir un impact sur sa dynamique commerciale.

Malgré un marché des actifs numériques florissant, le Kenya hésite à adopter des réglementations spécifiques pour les crypto-monnaies, ce qui reflète la position de nombreux pays africains. Cette réticence a accru le risque que le Kenya soit ajouté à la liste grise du GAFI, aux côtés de quatre autres membres de la Communauté d’Afrique de l’Est.

L’introduction d’un cadre réglementaire pour gérer le marché des crypto-monnaies au Kenya pourrait fournir aux autorités locales les outils nécessaires pour lutter contre les activités de blanchiment d’argent utilisant des actifs numériques comme Bitcoin. De telles réglementations permettraient de surveiller les transactions de crypto-monnaie et leur intégration dans l’écosystème financier kényan, améliorant la transparence et la sécurité.


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