Le nouveau Premier ministre japonais, Shigeru Ishiba, exprime un soutien marqué pour la technologie blockchain et les jetons non fongibles (NFT) dans ses documents de politique. Il envisage d’utiliser ces innovations pour revaloriser des atouts locaux tels que l’agriculture et le tourisme à l’échelle globale. Les documents émis par son bureau soulignent la volonté d’Ishiba de promouvoir la technologie Web3 en vue de dynamiser les économies régionales du Japon.
Cette vision s’aligne avec les aspirations de divers groupes de l’industrie des cryptomonnaies qui souhaitent intégrer davantage les NFT et les organisations autonomes décentralisées (DAO) pour revitaliser les économies rurales tout en favorisant la durabilité et l’innovation. Dans son document de politique, Ishiba souligne : « Grâce à la technologie blockchain, aux NFT et à d’autres outils, nous chercherons à maximiser la valeur de nombreuses productions locales, tel que l’alimentation et les expériences touristiques. »
De nombreux traders et investisseurs en cryptomonnaies voient dans l’élection d’Ishiba, au sein du Parti libéral-démocrate, une opportunité favorable pour l’écosystème crypto du Japon. Harry Liu, CEO de Forj, a commenté sur le réseau social X que l’ascension d’Ishiba en tant que Premier ministre est « un signe positif pour l’avenir du Web3 au Japon ! »
De plus, Masaaki Taira, responsable de la task force Web3 du LDP, est un candidat sérieux pour devenir le ministre des Affaires numériques dans le cabinet d’Ishiba. Il a précédemment proposé un plan visant à relier diverses expériences tout en appliquant les lois de propriété intellectuelle japonaises aux NFT, et a aussi suggéré des mesures pour soutenir les startups cryptographiques par une réforme du système fiscal du pays.
Parallèlement, l’Agence de services financiers du Japon prévoit de réévaluer les réglementations relatives aux cryptomonnaies. Ce processus pourrait conduire à une baisse des impôts et permettre aux fonds locaux d’investir dans des tokens. La révision pourrait réduire le taux d’imposition actuel sur les gains en cryptomonnaies, qui pourrait se situer entre 20% et 55%, pour l’aligner aux autres actifs d’investissement comme les actions. Pendant ce temps, le marché des cryptomonnaies au Japon montre des signes de reprise, avec des volumes de négociation atteignant près de 10 milliards de dollars par mois sur les échanges centralisés.
En février, le Japon a également fait un pas en avant en permettant aux partenariats d’investissement locaux de se tourner vers les cryptomonnaies, ce qui a encouragé l’investissement en capital-risque dans les projets liés au Web3.
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